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العنوان
La structure enonciative dans L’oeuvre romanesque de marguerite duras /
الناشر
Hoda Omar Amine,
المؤلف
Amine, Hoda Omar.
هيئة الاعداد
باحث / هدى عمر أمين
مشرف / نادية كامل
الموضوع
French Language.
تاريخ النشر
2009 .
عدد الصفحات
299 p. ;
اللغة
الفرنسية
الدرجة
ماجستير
التخصص
الأدب والنظرية الأدبية
تاريخ الإجازة
1/1/2009
مكان الإجازة
جامعة المنيا - كلية الآداب - قسم اللغة الفرنسية
الفهرس
Only 14 pages are availabe for public view

from 302

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Abstract

L’œuvre de Marguerite Duras est caractérisée par ses manifestations linguistiques et énonciatives. Ainsi que, par la pluralité des sentiments qu’elle fait coexister dans le texte et au sein de ses personnages. La structure énonciative du Ravissement est difficilement résorbable. Les lieux et les personnages sont fortement déictisés. Le «je» possède le texte, il est partout comme la troisième personne du singulier. Celle-ci lui sert, parfois, de substitut. Elle permet d’obtenir une mise à distance pour la maîtrise du texte.
Le temps et l’espace expriment, aussi, cette volonté de l’écrivain d’inscrire son texte, dans une dimension différente de celle des romans traditionnels. Le présent est celui de l’énonciateur. En même temps, il place le déroulement des événements dans une sorte d’absence. Quant à l’espace, il est mis fortement en relief. Mais lorsqu’il s’agit de décrire l’espace mental des personnages ou des énonciateurs, la porte s’ouvre aux fantasmes et aux mensonges. Cette exhibition de l’énonciation n’est pas seulement une pure construction textuelle et littéraire car pour être décryptée, elle s’adresse forcément à un interlocuteur. Le réseau énonciatif s’étend alors, intégrant deux intelligences. Celle qui prend en charge l’énoncé et celle du lecteur.
Parfois, la romancière brouille la narration dans les deux romans. Elle privilégie les moyens implicites d’expression en employant certaines techniques comme les présupposés sémantique et pragmatique ainsi que, les sous-entendus. De même, la digression remet en cause l’idée de coopération du lecteur afin que celui-ci puisse décoder le sens implicite des énoncés. D’autre part, le co-énonciateur peut se trouver aussi troublé par la multiplicité des voix qui coexistent dans un texte comme L’Amant. Dans cette confusion des différents discours, l’énoncé ressort plus complexe et plus riche. Il devient, ainsi, le lieu d’une polyphonie originale.
Sur le plan de la subjectivité, L’Amant et Le Ravissement se sont révélés être très différents. Le Ravissement emprunte plutôt, les chemins les plus conventionnels avec une modalisation du discours alors que, L’Amant frappe par un aspect discursif et les formes ponctuées de «toujours» et de «jamais». La romancière utilise, également, la métaphore et l’oxymore dans les deux œuvres. Le rapport le plus remarquable, sur le plan de l’intertextualité, reste celui qu’entretiennent Le Ravissement et L’Amant avec l’écriture mythique. Nous avons trouvé, dans Le Ravissement, des phrases de Tristan et Iseult. Mais, Marguerite Duras crée aussi des mythes nouveaux. Ceux-ci plongent leurs racines dans les images d’enfance et dans la vie même de l’écrivain. Bref chez Marguerite Duras, le mythe constitue le cadrage structural de son écriture. Celle-ci se caractérise par une certaine mélodie issue de la langue vietnamienne.