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Abstract La technique romanesque dans les oeuvres de Nathalie Sarraute occupe une position particulière dans l’histoire de la littérature française au XXe siècle. Nathalie Sarraute estime que l’écrivain a pour mission d’éclairer, par la description minutieuse, les mouvements psychologiques fugaces. Elle s’attache à atteindre la réalité profonde des êtres humains qui s’oppose aux aspects extérieurs. Cette romancière s’efforce de recréer les mouvements de conscience qui s’enfoncent dans l’obscurité de la psychologie invisible de son personnage. Ses oeuvres la font apparaître de plus en plus préoccupée de poser des problèmes brûlants de la sensibilité inquiète pour alerter l’opinion publique. Elle considère la littérature non comme un terme mais comme une méthode originale d’exposer sa matière romanesque. Sa vocation littéraire lui permet de surveiller le champ de bataille de la scène par sa vision microscopique incomparable pour révéler l’ébranlement des relations mystérieuses. Notre romancière cherche à écrire des oeuvres littéraires qui touchent de la manière la plus directe et la plus efficace un large public. Le lecteur sarrautien qui a déjà connu Marcel Proust, Franz Kafka, James Joyce et Sigmund Freud, est prêt à recevoir la nouvelle technique romanesque dans les oeuvres de Nathalie Sarraute qui reflètent la nuance de nos pensées secrètes. Cette romancière essaie de faire apparaître le foisonnement des sensations humaines parce qu’elle est capable de saisir le mystère de la réalité et d’explorer les mécanismes de l’esprit qui remplissent des rôles considérables dans le développement du roman français au XXe siècle. Cette romancière représente une génération nouvelle d’intellectuels faisant une vraie révolution dans la littérature française. Elle s’efforce de détruire les principes des romanciers traditionnels qui ne parviennent pas à contenir la réalité psychologique actuelle. Ce qui revit dans la mémoire du lecteur de Nathalie Sarraute est le style merveilleux de cette romancière qui réagit contre la conception classique de l’homme. Elle est douée d’une subtilité extrême qui la pousse à écrire des formes romanesques rigoureuses touchant la curiosité et le goût de son lecteur pour préciser son originalité littéraire. Nathalie Sarraute est universellement reconnue comme l’un des piliers du courant de “nouveau roman”. Admiratrice de Virginia Woolf et lectrice de Henry Green et d’Ivy Compton-Burnett, Nathalie Sarraute est influencée par une nouvelle attitude et s’attache à une technique particulière d’écriture. Elle suit les pas des nouveaux romanciers comme Michel Butor, Alain Robbe-Grillet, Claude Simon et Jean Ricardou pour traduire le monde réel qui est fondé sur des impulsions incontrolées. Notre romancière cherche à former des romans qui révèlent la valeur esthétique de la recherche de la vérité afin de donner naissance à sa technique superbe. Pour Nathalie Sarraute, le roman renferme un système inexplicable qui a une puissance mystérieuse cherchant à découvrir le microcosme de son siècle. Elle démontre le roman qui s’adopte aux transformations intellectuelles perçues des êtres qui se dirigent vers l’innovation dans tous les domaines au XXe siècle après les périodes de la guerre et de la destruction pour mettre en évidence l’esthétique de l’art moderne. Nathalie Sarraute est une pionnière d’une école dont les premiers textes de Tropismes en 1939 ouvraient déjà les portes à une nouvelle écriture du “nouveau roman”. Elle a obtenu le Prix International de littérature en 1964 pour son célèbre roman Les Fruits d’Or. Romancière, dramaturge et essayiste, Nathalie Sarraute est un génie à penser de toute génération. Cette femme devient l’un des écrivains les plus importants de la littérature française au XXe siècle grâce à ses oeuvres de genres variés comme Portrait d’un inconnu, Martereau, Le Planétarium, Entre la vie et la mort, Vous les entendez ?, “disent les imbéciles”, Enfance, L’usage de la parole, Tu ne t’aimes pas, Ici, Ouvrez, Le Silence, Le Mensonge, Isma ou ce qui s’appelle rien, C’est beau, Elle est là, Pour un oui ou pour un non, et L’ère du soupçon. Il y a beaucoup d’admirateurs de Nathalie Sarraute dans le monde entier parce que ses oeuvres littéraires sont traduites en plus de trente langues pour accéder à l’universalité. Nathalie Sarraute est douée d’une technique romanesque minutieuse qui se caractérise par un langage rigoureux où elle s’efforce de refléter l’esthétique de la forme littéraire et la crédibilité de l’art romanesque. Elle s’attache à exprimer des sentiments raffinés qui mettent en évidence la réalité humaine dans son existence par des mots incomparables. Elle jette un regard critique sur l’univers qui l’entoure. Son expérience romanesque lui donne le sens des responsabilités afin de parvenir à la saisie du réel au cours de son investigation psychologique. C’est donc à la technique romanesque de Nathalie Sarraute que nous consacrons ce travail en éclaircissant cette étude à travers trois de ses oeuvres romanesques: Portrait d’un inconnu (1948). Le Planétarium (1959). Les Fruits d’Or (1963). Pour mieux expliquer et justifier les causes principales de cette étude, nous divisons notre travail sur la technique romanesque dans quelques oeuvres de Nathalie Sarraute en cinq chapitres principaux: Le personnage. Les modes de la narration. Discours et récit. Le temps de la narration. L’espace. Dans le premier chapitre qui s’intitule “Le personnage”, nous cristallisons le personnage dans le champ de la technique romanesque de Nathalie Sarraute d’après deux axes: -Le personnage à travers l’utilisation du pronom personnel. -Le personnage à travers l’usage du nom. Nous révélons que Nathalie Sarraute déploie des efforts à la recherche de renouveller l’image du personnage parce qu’elle essaie de se débarrasser du personnage traditionnel qui n’a qu’un type humain extérieur en chair et en os. Par conséquent, elle a recours à faire apparaître le personnage dépouillé de couleurs nettes pour accéder à ses mouvements intérieurs estompés derrière son masque. Nous discutons la psychologie du personnage qui joue un rôle principal dans le contact avec l’autre car elle agit les pensées secrètes. Nous soulignons que cette romancière s’intéresse à l’utilisation du pronom personnel qui remplace l’identité apparente du personnage pour révéler le moi de chaque être humain sans discrimination. Elle pose des interrogations passionnées sur l’existence, la sensibilité de l’homme, la désolation des vieux, le conflit des générations, l’étude du couple, le genre de vie et les attaques du désaccord intellectuel. Elle met en scène des êtres qui nous entourent comme les parasites et les sangsues. De même, nous montrons que Nathalie Sarraute s’efforce de refléter la stratégie de l’usage du nom de personnage au cours du spectacle. Nous essayons d’analyser les secrets cachés derrière les coins obscurs de la psychologie invisible du personnage. Cette romancière cherche à arracher le masque de son personnage pour mettre en lumière les mécanismes merveilleux des impulsions fugitives et brusques du personnage. Dans le deuxième chapitre qui s’intitule “Les modes de la narration” nous éclaircissons les modes de la narration dans le domaine de la technique romanesque de Nathalie Sarraute d’après deux axes: - Le mode narratif du raconter “Diégésis”. - Le mode narratif du montrer “Mimésis”. Nous précisons que Nathalie Sarraute ouvre des horizons sur les deux modes de la narration par collectionner tous les détails de la scène pour donner une qualité artistique et esthétique à son oeuvre littéraire. Par conséquent, elle pousse au milieu du combat romanesque un narrateur qui essaie de grossir son prolongement intellectuel pour exécuter son enquête à la recherche de la réalité. Il se réjouit d’une vision particulière qui déchiffre les mouvements intérieurs du personnage. Nous révélons que dans le mode narratif du raconter “Diégésis”, le narrateur sarrautien déclare son existence au milieu du spectacle. Il est apparent et parle en son nom. Nous discutons le rayonnement du point de vue du narrateur en une succession de je-narrateur qui reflète l’art de la narration. Il exploite les occasions de communication des personnages pour découvrir les secrets. De même, nous révélons que dans le mode narratif du montrer “Mimésis”, le narrateur sarrautien masque sa présence au cours de la scène. Il se cache derrière les voix-personnages pour prendre le rôle du narrateur non-apparent. Nous essayons de montrer le témoin qui envahit l’univers du personnage pour faire apparaître le drame psychologique. Nous mettons en relief plusieurs fonctions du narrateur : la métanarration, l’évaluation, la modalité narrative, la représentation et la communication narrative, afin de faire éclater l’importance du narrateur. Dans le troisième chapitre qui s’intitule “Discours et récit”, nous cristallisons le discours et le récit dans le champ de la technique romanesque de Nathalie Sarraute d’après trois axes : Les genres du discours - Le monologue intérieur- La conversation et la sous-conversation. |