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Abstract
Le cancer cob-rectal reste un sujet d’actualité conirne le prouve chague annêe le nombre important des publications qu’il suscite.
Les explications sont nombreuses gui justifient autant de recherches prospectives oil retrospectives d’une part le cancer cob-rectal reste le cancer le plus frequent en France, et ii entramne environ 15000 decés par an (80,97) ; d’autre part les choix therapeutiques en sont difficiles face a la diversité des cas cliniques et & l’évolution des techniques chirurgicales et des traitements adjuvants. Pourtant, tous ces efforts médicaux et chirurgicaux &ont pas Oté recompensâs par les résultats obtenus au cours des deux derniêres décennies comme le montre bien l’ètude de la litterature(21).
Ce travail n’a pas la pretention de defendre une attitude originale face au cancer colique ni méme de donner une vision nouvelle de l’arsenal thérapeutique actuel, et bien plus ii peut apparaitre comme oppose & la démarche scientifigue des etudes prospectives récentes.
Pourtant, plus que jamais en 1990, il nous a semblé important de faire part de notre experience d’une série rètrospective de 112 cancers coliques gauches et ceci pour plusieurs raisons
1-Pour apprécier la survie & long terme,le cancer coligue doit ëtre envisage dans son ensemble, c’est-ã-dire quel que soit son mode de presentation, en urgence ou a froid, et les etudes prospectives ne s’appliquent pas a cette chirurgie d’urgence ; seule tine étude retrospective pernet d’apprécier la valeur de chague attitude thérapeutique.
2-Notre étude traite dtune série continue de patients opérés par la méme éguipe chirurgicale et anesthésique, ce gui nous assure une plus grande uniformité face aux series m,ulticentriques gui ont pour elles , par contre, ).‘avantage du grand nombre de cas cliniques.
3-Les patients atteints de cancers rectaux n’ont pas été joints a cette série, car bien gue de méme nature les deux cancers posent des problémes carcinologigues et techniques trés différents. De la méme façon les tumeurs coliques droites ne présentent pas de difficultés stratégiques comparables a celles du colon gauche et les deux lo— calisations ne peuvent être étudiées que séparément.
4-Cette série a la particularité d’une forte proportion de turneurs trés évoluées, révélées par des complications sévéres et touchant une population ãgée ou fragile. lies résultats plus prudents et parfois plus pessimistes que ceux de certaines series de patients trés sélectionnées de La littérature, nous poussent a considérer, rnéme en 1990, le cancer colique comme une maladie grave gui doit bénéficier d1un dépistage et d’un traitement radical précoce.