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العنوان
Le métissage culturel chez Gary Victor à travers La Piste des sortilèges, LeDiable dans un thé à la Citronnelle, À l’angle des rues parallèles, Le Cercle des époux fidèles, Je Sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin.
المؤلف
El-Dessouki, Chaymaa Ibrahim.
هيئة الاعداد
باحث / شيماء ابراهيم الدسوقي محمد
مشرف / مها عبداللطيف السجينى
مشرف / حسام الدين مصطفى
مناقش / درية حافظ نجم
مناقش / أسامة محمد نبيل
الموضوع
Stories, French. Littérature française.
تاريخ النشر
2014.
عدد الصفحات
366 p. :
اللغة
الفرنسية
الدرجة
الدكتوراه
التخصص
الأدب والنظرية الأدبية
تاريخ الإجازة
1/1/2014
مكان الإجازة
جامعة المنصورة - كلية التربية النوعية منية النصر - مكتبة الرسائل العربية - Département de Français
الفهرس
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Abstract

Selon Carl , le présent devient un rêve dont le futur lui révélera peut-être la fatuité. L’écriture seule permet la persistance des choses et de leur âme telle un rituel pouvant conjurer l’action monstrueuse du Temps. Les souvenirs de ce temps perdu lui permettent de s’abstraire du quotidien pour plonger dans l’univers de sa création. La douleur est un catalyseur pour l’écriture. Douleur du lieu perdu, douleur du lieu désert et silencieux qu’est devenue la maison familiale.
Maintenant, nous jetons un coup d’œil sur les grandes lignes de notre thèse.
Dans le premier chapitre, le projet de cette étude se propose d’abord de cerner le métissage culturel des personnages, d’après différents points de vue : historique, identitaire etc. Le problème originel du métissage culturel, c’est qu’il empêche les personnages d’une propre identité. La non-histoire, le non-temps, le non-espace du personnage victorien sont abordés, ainsi que le non-personnage. Quant au rhizome, l’identité racine se trouve opposée à l’identité rhizome. En s’appuyant sur les écrits de la littérature antillaise et notamment les écrits d’Édouard Glissant et de Gilles Deleuze, nous constatons que le concept de “rhizome” est une pensée ou conception structurante du système antillais, et c’est bien- là l’image du rhizome qui porte à savoir que l’identité n’est plus toute dans la racine mais aussi, dans la relation.
Dans le deuxième chapitre, il est question du créole en tant que langue localisée dans la sphère orale. En Haïti, le français et le créole sont les deux langues de communication. Le français, par son importance de langue mondiale, l’emporte sur le créole. La littérature-monde, terme relativement moderne, peut bien expliquer la genèse de l’écriture chez Gary Victor. C’est le multiculturalisme qui peut faire face à l’obscurantisme qui s’est longtemps emparé d’Haïti sous ses aspects les plus hideux.
Dans le troisième chapitre, il est question du vaudou à propos duquel nous hésitons à dire qu’il est une religion ou une pratique. Le vaudou haïtien prend ses racines dans l’Afrique, la mère matrice. En Haïti, le vaudou coexiste avec le christianisme. La France a toujours essayé d’imposer le christianisme en Haïti, mais le vaudou pour les Haïtiens a toujours été leur moyen d’expression, ainsi qu’un instrument de travail pouvant les aider contre la colonisation. Le vaudou peut bien être défini à partir de ses Loas, qui ont un pouvoir absolu, et de la zombification, processus durant lequel un individu perd sa volonté et est complètement manipulable. Le vaudou, qui reflète l’image d’un peuple en souffrance, est intimement lié au pouvoir politique en Haïti, c’est que le pouvoir politique a toujours pour allié le pouvoir religieux.