Search In this Thesis
   Search In this Thesis  
العنوان
Technique narratologique d’Amin Maalouf Dans Léon l’Africain et Le Périple de Baldassare /
المؤلف
El Chafei, Chahinaz.
هيئة الاعداد
باحث / شاهيناز الشافعى
مشرف / ضحى شيحة
مناقش / رشيدة الديوانى
مناقش / نادية كامل صليب
الموضوع
Litterature Françaises - - histoire et critique.
تاريخ النشر
2018.
عدد الصفحات
462 p. :
اللغة
الفرنسية
الدرجة
ماجستير
التخصص
الأدب والنظرية الأدبية
تاريخ الإجازة
8/1/2019
مكان الإجازة
جامعة الاسكندريه - كلية الاداب - اللغة الفرنسية
الفهرس
Only 14 pages are availabe for public view

from 465

from 465

Abstract

Dans Léon l’Africain et Le Périple de Baldassare, le héros itinérant en quête d’une identité ou d’une vérité, trace les contours d’un Orient fascinant sans doute par sa culture mais aussi par ses relations avec l’Occident. Alors l’espace semble être un élément riche prêtant à des interprétations multiples. Tantôt, il trahit la culture d’un peuple, tantôt c’est l’auteur même qu’il indique. L’espace selon qu’il est urbain ou rural, clos ou ouvert, montagneux ou étendu, terre ou mer met en évidence une certaine dualité et peut faire allusion au pays d’origine de l’écrivain. Les voyages du héros maaloufien en Orient et en Occident se multiplient, des rapports de conflits culturels et de respects mutuels se nouent. La description politique, économique et sociale des villes d’une part et la description de la route bienfaisante ou fatiguante, selon que le voyage entrepris soit choisi ou forcé, trahit le bien-être procuré par l’espace refuge ou protecteur, ou le malaise provoqué par l’espace qui pouvait parfois devenir menaçant et hostile. Une sorte de personnification des espaces contradictoires mérite d’être étudiée.
29 Les Echelles du Levant, Paris, éd. Grasset, 1996.
- 17 -
Une contradiction qui se perpétue au niveau des personnages maaloufiens. Etant donné que l’objectif principal des écrivains des romans historiques était de ‘‘redonner vie et mouvement à l’histoire’’,
« Pour cela, il faudra mettre en oeuvre une histoire vécue de l’intérieur, ressentie et exprimée par des personnages bien vivants : face aux monuments figés de l’histoire, le roman historique affirme sa liberté absolue. »30
Dans le deuxième chapitre, une étude des personnages principaux dans les deux romans se révèle nécessaire.
Nous allons d’abord commencer par l’étude du héros maaloufien.
En effet, dans Léon l’Africain, le choix de l’épigraphe du roman indique l’identification de Hassan El Wazzan, dit Léon l’Africain, le célèbre géographe à celui du poète irlandais W.B. Yeats (1865 - 1939), et connote par conséquent la contamination du personnage du héros par celui de l’auteur.
Baldassare évoque des interrogations angoissantes qui reflètent l’inquiétude de l’homme contemporain.
En présentant le héros et son alter ego qui lui ressemble ou se distingue de lui, l’auteur jette la lumière sur la diversité culturelle des protagonistes.
Une analyse du choix du nom, du portrait et de l’apparence du personnage éclairera l’être et le faire du héros et ses confidents.
De même, une mise en relief des fonctions thématiques et des rôles actantiels est indispensable étant donné que
« C’est dans une société en plein bouleversement que le personnage doit trouver sa place, ce qui explique que cette insertion soit difficile, chaotique, parfois ratée. »31
30 PEYRACHE - LE BORGNE, Dominique et COUEGNAS, Daniel, op.cit., p.86
31 DURAND – LE GUERN, Isabelle, op.cit., p.88
- 18 -
Dans le troisième chapitre, une étude des personnages réels ou fictifs dont se sert l’écrivain pour situer son récit dans le temps tout en cultivant le suspense nécessaire à l’aventure s’impose pour compléter le tableau des personnages maaloufiens.
À vrai dire le recours uniquement aux personnages référentiels gêne l’action et entrave l’imagination que tout oeuvre littéraire cherche à exciter, c’est pourquoi l’écrivain a souvent recours aux marges de l’histoire pour en retirer des personnages peu connus ou mieux encore il se sert des personnages fictifs qu’il intègre habilement dans son récit. Il faut avouer que même les personnages appartenant à l’histoire par leurs noms ne sont pas des images fidèles à la réalité, mais ils sont fabriqués à partir du réel par l’imagination de l’auteur.