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Abstract « Votre carte d’identité s’il vous plait ? » Cette question se pose ici et ailleurs sans susciter la moindre réflexion. Cette carte représente succinctement son possesseur. Or, la vraie identité psychique, culturelle et sociale de ce détenteur ne se révèle point. Elle ne s’inscrit pas sur la carte et reste dissimulée derrière des tas de préjugés et de tabous. Ce propriétaire de la carte jouit des gratifications ou souffre des sanctions qui ne tiennent pas compte de tout un fardeau culturel ou religieux à travers les siècles. Dans cette étude, le chercheur se permet de s’intégrer posant sa seconde identité culturelle comme « Autre » complément de son identité initiale. La culture française subit la même analyse de la culture d’origine en recherchant « Soi » à travers sa relation avec l’« Autre ». La découverte du « Soi » français européen occidental sert à redéfinir le « Soi » égyptien, africain, oriental. C’est pourquoi l’analyse du « Soi » français précède l’étude du « Soi » égyptien dans cette recherche. Guy de Maupassant et Mahmoud Teymour, Les écrivains choisis pour cette étude représentent la réalité de leurs cultures. Maupassant est un génie. Sa vie est un drame à contempler. L’auteur français choque l’âme par un style qui reflète la cruauté humaine et la sensibilité de son âme. Il réussit à figurer les divers types français en s’immergeant dans l’âme française pour l’analyser. Les idées de Maupassant rédigées dans ses œuvres, au XIXe siècle, sont affirmées par des auteurs français traitant l’identité française à la fin du XX e siècle.Quant à la découverte du « Soi » égyptien elle se fait d’abord à travers la recherche du « Soi » teymourien dans sa vie ainsi que dans ses œuvres. Découvrir le talent égyptien de cet auteur classé toujours parmi les imitateurs de Maupassant, c’est repérer toute une partie de l’identité égyptienne. Décrivant toutes les classes sociales égyptiennes, Teymour prévoit les transformations passives que va subir la société égyptienne. Il attaque alors sévèrement la personnalité égyptienne et arabe soulignant par un style ironique les défaillances de cette culture. Les nouvelles doivent représenter l’identité française à travers l’œuvre de Maupassant et l’identité égyptienne à travers celle de Teymour. |