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Qui est Robert sole‘ ?Only 14 pages are availabe for public view
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Abstract
Cette recherche traite le probleme de l’image des Chawams dans l’oeuvre romanesque de Robert Sole. Elle se situe, par consequent, au niveau de la representation de cette communaute telle que nous la retrouvons dans les romans de l’ecrivain. Nous nous sommes interroges sur la maniere dont elle est representee ainsi que sur le ”pourquoi” de cette representation. Pour y parvenir nous nous sommes preoccupes de devoiler, d’apres les romans soli?ens, l’etat economique, social et politique dans lequel se trouvait cette communaute durant tout un siecle de son installation en Egypte. La vie culturelle des Syriens n’est pas exclue, elle aussi, de notre investigation. Nous nous sommes efforces de devoiler, egalement, les procitdes techniques que l’ecrivain utilise dans l’elaboration de cette image. Nous avons passe en revue l’etat social de la communaute syro-libanaise en mettant en valeur l’ascension sociale des chawams et leur appartenance a la classe bourgeoise. Les chawams, ayant abandonne tous leurs biens en Syrie, ont pu faire fortune en Egypte. 11s y ont exerce plusieurs activites, notamment le commerce, l’industrie et surtout la speculation financiere. La reussite sociale des chawams n’a pas manque d’avoir ses repercussions sur la nature des rapports qui les liaient au pouvoir et au peuple. Les Levantins etaient attaches au pouvoir officiel et tenaient toujous a exprimer leur allegeance aux khedives et aux Anglais; Par contre, ils etaient soucieux de se distinguer du comrnun du peuple. Leurs relations avec les Egyptiens etaient celles des exploiteurs et des dominants par rapport a leurs victimes egyptiennes. Les chawams avaient une situation culturelle assez particuliere: ils etaient partages entre deux cultures, la culture arabe et la culture fran~aisee, ntre deux rnondes, sans savoir exactement ou se situer. 11s ont vecu en Egypte environ un siecle sans etre consideres comme de vrais Egyptiens. 11s n’ont pas reussi a s7integrer a la societe Egyptienne qui les considerait toujours comme des ”khawagats”. Grgce a leur connaissance du franqais, les Syrolibanais etaient des intermediaires entre la culture europeenne et la culture arabe. 11s ont joue un r6le important dans la rennaissance arabe des Arts et des Lettres. La revolution de 1952 a mis fin a l’existence des communautes etrangeres en Egypte. Elle reclamait une Egypte completement egyptienne et arabe. L’existence des commumautes etrangeres n’etant plus possible, la plupart sont parties y compris la communaute syrienne.